Se réunir : Une idée qui se développait depuis longtemps.
Au cours des 60 dernières années, de nombreux Canadiens ont rêvé de créer une organisation parapluie qui représenterait les nombreux praticiens et organisations qui favorisent la jouissance et l’intégrité de nos incroyables environnements naturels.
Au fil des ans, plusieurs groupes se sont regroupés pour s’attaquer aux problèmes des normes de gestion des risques, de l’accès aux terres de la Couronne, du manque de personnel qualifié et des perceptions négatives du public à l’égard des activités de plein air.
Cependant, la plupart de ces initiatives ont été de courte durée car elles ne disposaient pas des ressources et du soutien nécessaires pour s’attaquer à ces questions complexes.
Au début des années 2000, un terrible accident à Rogers Pass (Colombie britannique) a coûté la vie à 7 lycéens, et un autre à 2 étudiants de Calgary lors d’une randonnée en Californie. Ces tragédies ont eu un effet d’entraînement sur l’ensemble de la communauté des activités de plein air et de nombreuses parties prenantes ont été affectées de manière négative.
En conséquence, de nouvelles réglementations sont apparues, certaines commissions scolaires ont annulé leurs programmes de plein air, les prestataires de services ont été interrogés sur leurs politiques et les animateurs de plein air ont été confrontés à des défis de plus en plus nombreux.
Une organisation prend position et fait une offre généreuse
À l’automne 2008, Kurt Kinnear, directeur du Centre de plein air de l’Université de Calgary, a contacté Albi Sole pour savoir s’il accepterait de consacrer une grande partie de ses heures au Centre de plein air à la création d’une organisation nationale qui promouvoir une éducation et une activité à faible risque dans des environnements de plein air. Pendant les six années suivantes, l’équipe du centre de plein air a déchargé Albi de certaines de ses responsabilités afin qu’il puisse se consacrer à ce travail important.
Albi a entamé le processus de consultation des parties prenantes locales et nationales. Ce processus de consultation a révélé que :
- De nombreuses personnes à travers le pays ont compris la nécessité d’agir.
- Il est nécessaire de créer des initiatives nationales qui soutiennent les prestataires d’activités de plein air.
- Il était nécessaire de créer un processus de certification nationale pour les animateurs de plein air débutants.
Le besoin était évident, l’énergie était présente, les ressources étaient disponibles, et le moment était venu.
22 novembre 2008
Par un samedi clair et venteux, 21 dirigeants représentant l’enseignement public et privé de la maternelle à la 12e année, l’enseignement postsecondaire, les camps d’été, l’enseignement expérientiel de plein air, les organismes de certification, la thérapie d’aventure, les gestionnaires de terrains et les amateurs de plein air se sont réunis à Calgary pour discuter des défis auxquels est confrontée la communauté du plein air et proposer des solutions.
Les fondateurs ont décidé de créer une organisation nationale appelée « Conseil canadien de plein-air »/ »Outdoor Council of Canada ». Afin de garantir que le Conseil s’attache à servir les intérêts de la communauté au sens large, les « propriétaires » seront des praticiens individuels. La mission du conseil serait de promouvoir et de permettre une éducation et des loisirs accessibles en plein air.
Plein d’espoir, ce groupe de bénévoles a entrepris de créer les structures nécessaires pour soutenir la croissance d’une telle organisation.

Plus que des cours, l’OCC s’intéresse aux gens.
Petit à petit, ce petit groupe d’animateurs de plein air s’est agrandi. Des personnes motivées ont créé des groupes régionaux solides en Colombie-Britannique, en Alberta, en Nouvelle-Écosse et au Yukon. Des organisations telles que la Fédération canadienne de la faune, l’Université Capilano et Hike Nova Scotia ont compris la valeur du CCO et sont devenues des collaborateurs actifs.
Cette croissance n’aurait pas été possible sans le soutien direct et actif du Outdoor Center de l’Université de Calgary. Pendant sept ans, l’Outdoor Center a respecté son engagement envers l’OCC. Par la suite, Albi a pris sa retraite de l’Outdoor Center et s’est consacré entièrement à la croissance de l’OCC. Nous souhaitons exprimer notre plus profonde gratitude à l’Outdoor Center. Leur soutien financier essentiel a été primordial au cours de nos premières années.
À ce jour, l’OCC continue de se développer avec un intérêt croissant de la part de tout le pays. Des discussions avec d’autres organisations sont en cours. L’OCC est constamment à la recherche de moyens concrets de collaborer avec d’autres pour promouvoir des expériences de qualité en plein air. Nous sommes engagés dans des partenariats significatifs avec de nombreuses organisations.
Le premier succès
En moins de 18 mois, l’OCC avait déjà atteint des objectifs clés. La première assemblée générale annuelle s’est tenue avec succès, un conseil d’administration a été élu et le comité des programmes a été créé. Ce comité, composé d’experts en activités de plein air vivant dans tout le pays, était chargé d’ élaborer des cours pour les animateurs de plein air débutants.
En mai 2010, la première version du cours de chef de terrain a été organisée avec un petit groupe de praticiens de plein air. Ce cours, fondé sur la sagesse partagée de décennies d’expérience en matière d’activités de plein air, offre un ensemble simple, mais complet, mettant en évidence les pratiques les plus importantes pour devenir un leader efficace en matière d’activités de plein air.
Au cours de l’année suivante, le cours a été affiné et amélioré. C’est ce qui a inspiré la création du programme Field Leader, une série de six cours qui offrent une formation au leadership en matière de randonnée, de pagaie, de navigation, d’équitation, d’hiver et de voyages de nuit.
Au cours des cinq prochaines années, les cours de chef de terrain seront dispensés par plus de 150 instructeurs à plus de 1200 animateurs de plein air dans tout le pays.
Depuis sa création, les concepts souples et unificateurs du programme Field Leader ont joué un rôle essentiel dans le développement d’un langage commun à travers le pays et dans l’établissement des bases du développement d’une communauté de plein air forte.
De l’organisme de certification à l’association industrielle au service d’une communauté
Après avoir atteint sa dixième année de fonctionnement, il était temps pour le CCO de regarder au-delà du programme Field Leader. Les cours ont permis de donner à des personnes de tous horizons les moyens d’offrir des expériences de qualité à l’extérieur. Cependant, accroître les connaissances en matière de leadership des personnes qui amènent des groupes à l’extérieur n’était pas suffisant pour véritablement accomplir la mission de l’OCC.
Les programmes de plein air et les animateurs de plein air étaient confrontés à de nombreux obstacles structurels qui entravaient leur capacité à faire sortir les gens. Ces obstacles ont eu des répercussions négatives importantes sur la société canadienne, car tous les programmes de plein air contribuent à une croissance économique durable, renforcent le lien entre les gens et la nature, favorisent la résilience en matière de santé mentale, approfondissent le lien avec soi-même, renforcent les habitudes de vie saine et soutiennent les liens communautaires. L’OCC savait qu’il avait la capacité de faire quelque chose contre ces obstacles et a ajouté l’élimination de ces obstacles structurels à son domaine d’intervention.
En 2018, le CCO a réuni un collectif de leaders de la communauté du plein air pour concevoir et mettre en œuvre le tout premier Sommet canadien du plein air. Ce projet était un projet épique, national et historique visant à co-créer une réalité où les programmes de plein air peuvent prospérer et être appréciés à leur juste valeur. Il a permis la création d’une communauté nationale de plein air plus unifiée.
Le sommet devait se conclure à l’automne 2020. La pandémie de COVID a entraîné une prolongation du projet jusqu’en 2022. À partir du sommet, une série de cadres ont été créés par la communauté des activités de plein air pour la communauté des activités de plein air. Vous pouvez trouver ces documents sur notre site web.
Following the Summit, the OCC continued its efforts to address structural barriers and engage with partners to leverage each organization’s expertise and achieve our common goals. You will find a description of our current projects on this page.
Bien que l’avenir soit impossible à prévoir, nous avons des raisons d’être optimistes. Beaucoup a été fait depuis novembre 2008 et beaucoup reste à faire. C’est avec un enthousiasme renouvelé que les membres et le personnel du CCO travaillent à réécrire l’histoire de nos activités de plein air au Canada.
Avec tous les défis et les succès qui nous attendent, la seule question qui compte est : ferez-vous partie de cette histoire ?